WOLFGANG AMADEUS MOZART
    
    
        
                    
        
Ouverture de Così fan tutte
    
    
        
                    
        
Concerto pour cor et orchestre n°3 KV 447
    
    
        
                    
        
JOSEF MYSLIVEČEK
    
    
        
                    
        
Octuor n°1
    
    
        
                    
        
JOSEPH HAYDN
    
    
        
                    
        
Symphonie n°47
    
                    
        
                    
        
                    
        
Présentation du concert à 15h15 par Philippe Albèra
    
    
    
                         
  
    
                    
        
Le grand public ignore souvent à quel point le cor est à la fois essentiel dans l’orchestre et combien ses virtuoses sont respectés et admirés par les autres musiciens. La maîtrise totale de l’instrument demande des aptitudes rares. La difficulté d’en jouer contraste ainsi avec l’évidente noblesse ou la puissance de ses sonorités. Le cor naturel de l’époque classique et romantique est encore plus redoutable que les instruments modernes à pistons car nombre de sons ne vont être obtenus que par le travail des lèvres sur l’embouchure et par celui de la main qui bouche plus ou moins le pavillon. Il en résulte pour les cornistes une pratique qui est aussi une constante prise de risques, dont leurs collègues sont bien conscients, et qui leur vaut admiration et respect. Olivier Picon est parmi les plus estimés cornistes du monde et pouvoir l’entendre jouer un concerto de Mozart est selon nous une raison suffisante pour venir écouter ce concert. Un autre octuor de Mysliveček, l’ouverture de Così fan tutte, une explosive symphonie de Haydn… ces répertoires ont une rare qualité première : ils donnent le sourire aux musiciens dès la première lecture. Puissent ces concerts témoigner de la joie que cette musique nous donne !