BACH
Meine Seufzer, meine Tränen
BWV 13
Sie werden aus Saba alle kommen BWV 65
Erfreute Zeit im neuen Bunde BWV 83
Johannes Brahms
Warum ist das Licht gegeben dem Mühseligen
Présentation du concert à 19h15
Ce programme permettra de goûter en même temps à deux cantates relativement joyeuses et pleines d’espoir, datant les deux de 1724 à Leipzig (l’une pour le dimanche de l’Épiphanie, l’autre pour la Purification de Marie début février) et à une troisième qui est peut-être l’une des plus déchirantes et implorantes que Bach ait jamais composées : Meine Seufzer, meine Tränen (BWV 13). Celle-ci porte assurément bien son nom et remporte la palme toutes catégories dans l’œuvre de Bach de la quantité de dissonances violentes, d’intervalles impossibles et de modulations entamées mais non résolues. Ce concert en marquera presque le trois-centième anniversaire de la création puisqu’elle date de fin janvier 1726, toujours à Leipzig. On découvrira en tout cas en comparant ces oeuvres comment le ton des célébrations liturgiques pouvait différer du tout au tout en l’espace de quelques semaines...
L’ Intégrale des cantates ne s’est jamais interdit l’insertion dans ses programmes d’œuvres d’autres compositeurs que Bach. Mais c’est la première fois qu’elle s’attelle à Brahms dont on ne mesure parfois pas assez l’attachement profond au patrimoine de la musique luthérienne comme le besoin d’arrimer ses propres œuvres à une tradition qui les habite à l’évidence. Le motet de ce concert en est un des meilleurs exemples.