HEINRICH SCHÜTZ
Meine Seele erhebt den Herren
SWV 494 (Magnificat allemand)
DIETERICH BUXTEHUDE
Magnificat primi toni
BuxWV 203
J.S. BACH
Meine Seel erhebt den Herren
BWV 10 (Magnificat allemand)
Magnificat
en ré majeur BWV 243
ARVO PÄRT
Magnificat
Lorsque Luc rapporte dans son Évangile les paroles prononcées par Marie, enceinte de Jésus, à sa cousine Élisabeth, enceinte de Jean-Baptiste, il ne se doutait sans doute pas que ce cantique, qui emprunte beaucoup à l’Ancien Testament, allait devenir l’une des prières les plus ferventes et les plus belles de toute la chrétienté. Texte puissant et coloré, lyrique, violent et passionné, il prend rapidement une place prépondérante dans la liturgie de l’Avent et exerce sur les musiciens un attrait qui ne cesse de se renouveler siècle après siècle. Notre programme sélectionne cinq "Magnificats" à considérer les uns par rapport aux autres. Deux "Magnificat allemands", basés sur la traduction du poème par Luther lui-même,
Meine Seele erhebt den Herren,
plusieurs fois mis en musique par Heinrich Schütz dans sa carrière, ici dans la version du motet SWV 494, ainsi que la cantate BWV 10 de Jean-Sébastien Bach du même titre, et trois "Magnificat latins", celui bien connu et emblématique de Bach dans sa version finale, en ré, mais aussi ceux de Buxtehude et d'Arvo Pärt.